Causé par des virus appelés “papillomavirus humains” (HPV), le cancer du col de l’utérus touche chaque année 3 000 femmes et entraîne 1 100 décès. Très fréquents, ces virus se transmettent lors de rapports sexuels, avec ou sans pénétration. Le préservatif ne permet pas de s’en protéger complètement.
La persistance de l'infection par les HPV peut entrainer des lésions sur le col de l'utérus et qui parfois évoluent en plusieurs années vers un cancer.
À un stade précoce, un cancer du col de l’utérus se développe sans provoquer de symptôme particulier. D’où l’importance d’un dépistage régulier pour détecter des anomalies avant le stade de cancer et empêcher tout développement de cellules malades.
Le dépistage organisé, un réflexe à adopter pour toutes les femmes
Le dépistage repose sur la réalisation d’un prélèvement qui permet de repérer le plus tôt possible d’éventuelles lésions précancéreuses au niveau du col de l’utérus, de les surveiller ou de les soigner et ainsi, de prévenir l’apparition d’un cancer.
Il concerne les femmes de 25 à 65 ans :
- un test (frottis), à faire tous les 3 ans de 25 à 30 (après 2 tests normaux à 1 an d’intervalle)
- un test (HPV)tous les 5 ans de 30 à 65 ans (après un premier test HPV négatif)
Où se faire dépister ?
Vous pouvez prendre rendez-vous chez un gynécologue, un médecin généraliste ou une sage-femme. Vous pouvez également consulter dans un centre de santé, un centre mutualiste, un centre de planification, un hôpital ou encore dans certains laboratoires de biologie médicale (sur prescription médicale).
Selon l’OMS, le dépistage organisé en complément de la vaccination pourrait à terme éradiquer le cancer du col de l'utérus.
BON À SAVOIR
Même ménopausée ou enceinte, il est important de se faire dépister.